Reverse Tapes présente :
NO NEW FEST Underground Party
Du 13 au 19 mars 2023, 5 jours de fête au Bateau Ivre entre expérimentations noise, déflagrations rock, plongées électronique et rêveries psych : la célébration des musiques underground !
JUDGITZU
(Rennes) / Techno Tribale
L’ethnomusicologue punk itinérant Julien Hairon alias Judgitzu met le feu sur le label ougandais Nyege Nyege Tapes avec deux morceaux d’une intensité à couper le souffle. Après avoir passé les six dernières années à enregistrer des paysages sonores et musiciens traditionnels à travers l’Asie, l’Océanie et les avoir sortis sur sa collection Les Cartes Postales Sonores (ainsi que ses rééditions de cassettes sur sa collection Petpets’ Tapes), Judgitzu présente enfin ses premières productions de musique électronique après une résidence en Tanzanie entre 2017 et 2019.
Clairement inspiré par le Singeli issu des ghettos de Dar Es Saalam, mais plus épuré et orienté vers le minimalisme, le résultat a illuminé clubs, backrooms et festivals de Kampala à Salford et ce n’est que le début.
SERVO
(Rouen) / Cold Rock
Possiblement l’incarnation musicale la plus cohérente de la Ville aux Cents Clochers, Servo tirent leur nom d’un titre du Brian Jonestown Massacre mais la comparaison s’arrête là. Psyché par vocation et pas par mode, les gars ont tôt fait de délaisser les tempos mollassons du genre pour des rythmiques syncopées, frôlant parfois-même les beats disco et les patterns garage. Sur scène c’est l’orgie sonique, la répétition devient transe et les voix lointaines s’entremêlent à la manière de trente Ian Curtis dans la chapelle Sixtine. Très vite on a d’yeux que pour l’étrange danse du cheval à bascule de la guitare et de la basse; la tête noyée dans une masse sonore aux allures d’un trip dont on ne redescendra que lorsqu’ils l’auront décidé. »
MOSSAÏ MOSSAÏ
(Tours) / Noise Rock
Personne n’attendait plus un tel projet dans le paysage tourangeau, réussissant à cristalliser des influences larges dans un grand tout cohérent, et pourtant, sans prévenir, après un 1er EP accueilli avec enthousiasme en 2019, ils disparaissent des radars. Jusqu’à quelques mois, où sans prévenir l’esquisse Mossaï Mossaï est devenue fresque d’une exploration du “rock bruit”, ponctuée d’histoires envoûtantes, en quête de véracité. Poésie en français cette fois, plongée dans une transe enivrante, sous un brouillard ambiant, comme la rencontre inédite mais finalement presque évidente entre Melody Nelson, Brian Jonestown Massacre et le duo Pierre-Henry et Michel Colombier.
Pass 4 jours : 35€